Quand on dit STOP au travail, il est souvent trop tard.
J'ai eu tendance à ne pas m'écouter quand j'ai commencé à travailler.
Je pensais avoir les épaules suffisamment larges et, naïvement, la jeunesse comme bouclier.
Aussi, lorsque j'ai dû faire face à du harcèlement, et une surcharge de travail, je me suis dit que j'allais encaisser et que ça passerait. J'avais seulement 28 ans.
A la place, je suis tombé bien bas : le visage à moitié paralysé, l'angoisse permanente de la moindre remarque, le doute sur mon propre travail.
Une fois le temps de la reconstruction pris et les bonnes personnes sur mon chemin trouvées, il m'a fallu trouver mes propres solutions.
Je crois que celle du lâcher-prise et de la coupure radicale avec le travail le plus souvent possible en est une. Paradoxalement, c'est le silence qui me remplit.
Alors, à tous ceux qui sont confrontés à des environnements toxiques, je vous souhaite de bien profiter de pauses, comme ce week-end prolongé ou des vacances bien méritées, pour prendre du recul, vous régénérer et vous offrir une nouvelle chance d'être bien dans votre travail.
Et enfin, d'oser en parler, car il n'y a pas de fatalité à ces situations.
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