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J11 : Les OPCO, comme une chanson de Pascal OBISPO

Si vous trouvez laquelle avant la fin du post, je m'incline 😉

Vous le savez peut-être, mais mes premiers pas dans la formation étaient dans un OPCA. C'était en 2012.

Et si je suis parti pour de bonnes raisons, j'en garde une forme d'affection, notamment en raison de leur proximité avec les TPE-PME que peu de structures ont en réalité

J'ai quitté le navire au moment de la dernière réforme, lorsque les 20 OPCA ont fusionné pour ne laisser que les 11 hashtagopco d'aujourd'hui

👉 Il s’est passé près de 5 ans, et le bilan ne me semble pas très flatteur pour eux, malheureusement

Avec la perte de la collecte, du hashtagCPF, des frais de gestion toujours plus encadré, une baisse des enveloppes pour les TPE/PME, leurs marges de manœuvre se sont considérablement réduites 📉

Et même si la nouvelle mission de gestion de l’apprentissage semble un succès, on est clairement passé à une logique d’opérateur

👉 Avec des missions réduites, moins d’innovation et de proximité (avec la digitalisation des services qui rationalise les coûts, mais amplifie la distance perçue)

Ce sujet est pris très au sérieux, car de manière fréquente revient la menace d’un OPCO unique ou d’une fusion au sein d’une instance plus grande de type France Compétences

En clair, aujourd’hui, la vraie difficulté pour eux est d’affirmer leur spécificité
Ce qui paradoxalement n’encourage pas la collaboration entre OPCO 😶

👉 Car cela reviendrait à admettre qu’ils peuvent travailler ensemble
Et donc qu’un organisme unique n’est pas une utopie : cercle vicieux 😅

Aussi, comme Pascal OBISPO le soulignait de manière aiguë et fort juste, il s’agit désormais pour les OPCO de trouver leur raison d’être ! 😉

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