Il y a 10 ans, j'ai fait une grosse crise existentielle đ«
Je
souhaitais changer de métier, aller sur quelque chose de davantage axé gestion de projet
Jâavais
donc réalisé une demande de FONGECIF pour me reconvertir
Ă
lâĂ©poque, je voulais un nouveau diplĂŽme pour me rassurer et comme une preuve sociale pour me permettre de repartir de zĂ©ro
Mais
la vĂ©ritĂ©, câest surtout que je souhaitais quitter mon entreprise, et mon employeur, sans doute trop content de me voir sur le dĂ©part, avait bien sĂ»r acceptĂ© đ
Au
final, le financement nâa pas Ă©tĂ© acceptĂ©, et ma transition professionnelle sâest faite diffĂ©remment : en trouvant une nouvelle entreprise qui mâa fait confiance, et en dĂ©rivant petit Ă petit de
mĂ©tier Ă chaque nouvelle expĂ©rience â”
đ
Mais tout ne se passe pas toujours aussi bien
Aujourdâhui,
le Projet de transition professionnel (PTP) a remplacĂ© le CongĂ© individuel de formation (CIF), mais la problĂ©matique du financement reste le mĂȘme
đ
Moins de 20.000 dossiers sont financĂ©s chaque annĂ©e : c'est peu ! đ±
Car
si on veut une validation de dossier, mieux vaut viser un métier en tension
Et
ne pas dĂ©poser de dossier en fin dâannĂ©e (budget KO)
Si
on ne rentre pas dans ces cases, on peut aussi essayer de financer sa formation avec son CPF ou ses fonds propres
Mais
encore faudrait-il pouvoir lâintĂ©grer en plus de son temps de travail
Argent,
fatigue, logistique, indisponibilitĂ© mentale : ce sont lĂ les vrais freins đȘ
đ
En clair, salariat et reconversion, lâĂ©quation est parfois insoluble
A
tel point quâil vaut parfois mieux attendre de quitter son entreprise, et de changer de statut (en tant que demandeur d'emploi par exemple) pour pouvoir financer son projet de formation đ¶
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